• 18 juin 2015      

    Dunkerque Hendaye

    Une Diagonale  particulière

    Première fois où je m'élance en solo sur une Diagonale.

    Première fois où je fais totalement confiance aux techniques nouvelles, je pars sans cartes.

    Première fois où je teste l'hébergement chez l'habitant (sur une seule étape) via le site  https://fr.warmshowers.org/ .

     

    Le 17 juin, en début d'après midi, je suis donc à Dunkerque ce qui me laisse le temps de repérer les lieux : hôtel, commissariat, restaurant et les premiers kms du parcours. Parmi toutes les offres de restauration j'opte pour l'Estaminet Flamand, rue des Fusiliers Marins qui s'avère être un endroit très agréable et je rentre  me coucher à l’Hôtel le Bretagne situé face à la gare.

    Le réveil sonne à 5 heures et à 5 heures30  j'ai devant moi du pain et des viennoiseries du jour ou plus exactement du matin puisque le patron s'est levé pour aller à la Boulangerie.

     

    Jean Luc Grippon - RVA 49

    Commissariat, quai des Hollandais, pointage à 6h14, je m'élance sous une pluie fine, quelques feux tricolores et je me retrouve en campagne.

    J'ai choisi Cassel pour déposer ma carte Départ, pourquoi Cassel ? J'avais l'impression de connaître cette ville, mais cela restait flou dans ma mémoire. En abordant le premier dénivelé de la journée et les premiers pavés tout s’explique : Semaine Fédérale de St Omer en 2009 avec un superbe bouchon pour rentrer dans cette jolie ville ; des centaines de cyclos, à pied, poussant leurs machines dans cette petite rue à fort pourcentage ; aujourd'hui je descends mais le revêtement ne me permet pas de prendre de la vitesse.

     

    De chaque côté de la route, cultures de betteraves, pommes de terre et plus rarement du lin. Une question me vient à l'esprit, cela m'arrive : je ne vois personne ramasser les doryphores sur les pommes de terre comme je m'échine à le faire dans mon jardin, y aurait il un produit miracle, pour anéantir ces petites bêtes, sans danger pour les cultures et accessoirement pour les humains? à mon retour je poserai la question à Jean Michel, grand spécialiste de la pomme de terre et à ses moments perdus vice président de l'UAF.

    La pluie a cessé, je profite d'un marché hebdomadaire pour acheter  bananes et pêches et m'offrir un café. La pose déjeuner et pointage prévue à Saint Ouen ne se déroule pas comme sur le plan de route, le restaurateur traiteur ne fait plus la partie restauration; carnet oblitéré je continue ma route et trouve une table à Ville le Marclet ; pas de commentaires  gastronomiques.

    Ciel gris et vent latéral modéré m'accompagnent sur un relief plus tourmenté, quelques passages  à 6, 7 % avec une pointe à 12 de quoi se réchauffer. A la sortie d'Etrapagny sur le bas-côté de la route, un cycliste, en tenue FDJ, me fais signe; mon hébergeur de Vernon m'a envoyé un guide pour les derniers kms de la journée, intention sympathique. Celui ci se met à mon rythme et me présente sa région, l'arrivée à Vernon se fait au terme d'une  descente de plusieurs kms, donc demain matin....

    Je fais la connaissance de Padrig, la trentaine, passionné de vieux vélos et de voitures anciennes, son studio foisonne de pièces de rechanges, de documentations, « la Caverne de Padrig». Discussions et plat de pâtes concluent cette première journée vers 23 heures, je suis maintenant seul dans l'appartement, Padrig a préféré coucher ailleurs pour me laisser plus de place.

     

    Deuxième journée ; le régional de l'étape

    Réveil 4h30, petit déjeuner, et descente des deux étages, vélo sur l'épaule, dans un escalier étroit, très étroit ! Le cyclo-cross terminé je quitte Vernon par  une ? …. vous avez deviné ?.... longue côte, l'occasion d'utiliser le petit plateau; l'échauffement terminé, la progression se poursuit sur des routes bordées essentiellement de céréales. Pointage à 9h30 à Senonches que je traverse en partie à pied à cause du marché, maintenant les noms des localités que je traverse me sont plus familiers, certains brevets Audax ou Randonneurs organisés par les clubs de Changé (72) ou Mamers (72) mon amené à sillonné cette région. En sortant du Theil (61) le désaccord s'installe dans l'équipe, m’ont GPS insiste pour me faire prendre une route à gauche qui se révèle être un chemin de terre. Je coupe l’agaçante sonnerie et poursuit ma route vers La Ferté Bernard en me guidant de loin sur la voie ferré. Je dois admettre que mon guide applique strictement les informations que je lui ai transmises. Je retrouve ma trace officielle en arrivant à La Ferté Bernard (72) où je m'installe à une terrasse et bien évidement sous un parasol parce qu’il commence à faire très chaud, la belle vie !

    A partir de Pontvallain (72) le guidage électronique n'est plus indispensable, à Le Lude encore moins, combien de fois je suis venu voir le Son et Lumière et Spectacle qui se déroulait sur les bords du Loir au pied du château? 

    Je rentre dans le Maine et Loire et passe à Genneteil, petite commune qui m'a vu jouer au foot dans le club local, défenseur sans grand talent avec une préférence pour la troisième mi-temps. Je termine mon étape par la très agréable forêt de Chandelais que vous traverserez si vous venez faire le 200 Audax de l'UAF le 1er mai 2016 à Beaufort en Vallée. 

    Faire un commentaire sur l'hébergement et l'accueil tout en étant objectif serait difficile, je suis chez moi.

    Bien sûr si vos diagonales Brest Menton ou Dunkerque Hendaye passent dans mon secteur il m'est possible de vous loger.

     

    Troisième journée : surprises et erreurs.

    Départ 5h, 2 kms parcourus, trois feux rouges matérialisent la présence de cyclos, surprise ! Sabine, Étienne et Patrick n'ont pas hésité à se lever tôt pour faire un bout de chemin avec moi. Avec mes partenaires de club, de brevets, du prochain  Paris Brest Paris et peut être de Diagonales nous franchissons le Fleuve Royal  aux Rosiers sur Loire (49) pour nous diriger vers Doué la Fontaine, la cité de la Rose. Je profite au maximum de l'abri procuré par mes compagnons sur une soixantaine de kilomètres et nous arrivons facilement à Argenton les Vallées à 7 heures 45.

    Pointage à la boulangerie, je quitte mes amis qui ont décidé de ne pas rentrer directement pour accumuler les kilomètres, quand on aime on ne compte pas !

    De nouveau seul je me dirige vers Bressuire (79) et Courçon (17) où la pause déjeuner est envisagée. Ce passage est vallonné mais je reste dans les temps, 11h45  première crevaison et bien évidemment roue arrière, je prends le temps de chercher la cause mais je ne trouve rien dans le pneu, et c’est les mains sales que j’arrive au restaurant la Crémaillère.

    Deuxième surprise : venus en voisin de la Rochelle, Elias et Marius, deux de mes quatre petits enfants m’attendent, quelques photos et avec Christophe le Papa nous nous installons à table. Des frites et au grand désarroi du Patron, du Ketchup  sont commandés pour les enfants, pendant 10 minutes il n’y a plus de questions de leurs part.

    Malgré tout il faut bien repartir, le bac de Royan est prévu à 19 h et je n’ai pas envie d’attendre le suivant prévu à 20 heures 30, petits bisous et en selle. Après midi tranquille circulation calme ce qui ne durera pas à l’approche de Royan.

    J’arrive en avance et je profite de ce temps libre pour déguster deux crêpes sucrées sur le port ; l’occasion aussi de revoir le plan de route et mon carnet de validation.

    Cette fois la surprise n’est pas bonne, deux énormes erreurs: il me fallait pointer à Bressuire et pas Argenton et ce midi j’ai oublié d’apposer le cachet au restaurant à Courçon. Je trouve vite l’explication de ses bévues, en partant de la maison, ce matin, j’ai pris la première ébauche de mon tracé,  routes identiques mais pas le découpage des tronçons.

    J’espère que les commissaires vont se montrer cléments!

    19 heures, j’embarque pour une croisière d’une demie heure, au large l’air est frais, cela change; débarquement et je repars pour environ 40 kilomètres en forêt. Il y a encore quelques clients dans le restaurant de l’Hôtel, à Hourtin (33), un plateau repas m’est réservé en salle, l’addition réglée je prends possession de la chambre n°15, longue douche et au lit. L’insonorisation de la chambre étant de qualité, la Fête de la musique qui se déroule sous ma fenêtre ne me dérange pas, 23 heures30 fin de la plus longue journée, 290 kilomètres.

     

    Quatrième journée : l’arrivée en vue

    Peut être l’excitation de terminer aujourd’hui, toujours est-il que je suis réveillé avant  que la sonnerie ne se déclenche.

    Le plateau du petit déjeuner était dans la chambre depuis hier soir, pratique et rapide ; le vélo lesté je reprends mon pédalage à 5 heures 30, rien de particulier pour atteindre Ares, mon 7ème contrôle, si ce n’est du plat, des forêts et des lignes droites. Comme je suis en avance le café PMU n’est pas encore ouvert, voyant deux gaillards, tasses à la main, assis à une table devant une pâtisserie  je me dis que la pause café est assurée ; question : à 7 heures 45 gâteau ou pas gâteau ? et bien non, j’ai de la volonté, moi ! Je prends mon temps, surtout qu’à la table voisine, regardant mon vélo avec la plaque de cadre Dunkerque Perpignan, la discussion sur le rugby a cessé. Ils souhaitent en savoir plus sur mon périple et finalement l’avance se transforme en léger retard. Pas grave ils étaient  sympathiques.

    Dans Ares la supérette n’est pas ouverte, je ferai les courses dans la prochaine ville, elle n’est pas loin. Bananes, pêches, crudités et poulet cuit (2 morceaux), dans les Landes mieux vaut avoir des réserves, les distances séparant les villages peuvent être importantes. Finalement ces réserves seront dévorées vers 10 heures sauf les bananes qui disparaitront dans l’après midi.

    Déjeuner rapide à Pontex les Forges (40), le soleil tape fort sur le parasol et je manque d’air sur cette terrasse, aussi j’écourte, pas de dessert pas de café, je le prendrais dans 4 km, à Saint Paul en Born où je dois pointer.

    L’après midi est ponctué d’arrêt fraicheur indispensable pour une bonne hydratation. A partir de Vieux-Boucau-les-Bains (40) la circulation s’intensifie sérieusement, les plages ne sont pas loin et à Cap Breton fête au village : sens interdit, GPS affolé, je passe et repasse au même endroit avant de trouver enfin  la sortie. Ce flot de voiture ne me quittera pas jusqu’à Hendaye ce qui rend la fin de l’étape pas très agréable, je dépose la carte finale à la poste centrale de Bayonne (64) et me dirige vers Saint-Jean-de-Luz via Bidart, et Guéthary, vraiment pas le pied ce tronçon  de 25 kilomètres. La route de la corniche est beaucoup plus agréable et offre des vues superbes sur l’océan Atlantique mais des raidards calment mon ardeur et le petit plateau est de nouveau sollicité. Je traverse Hendaye, un dernier bouchon occasionné par les Espagnols qui rentrent chez eux; pointage au commissariat à 20 heures 30; quatrième Diagonale effectuée en 86 heures 15 pour environ 1070 kilomètres.

  • 6 juin 2015      

    Aubusson d'Auvergne

    DU 6 AU 13 JUIN 2015

     

     

     

     

     

    En ce mois de juin un groupe 25 cyclos et marcheurs se retrouve pour une semaine au centre Les 4 Vents situé au coeur du parc régionale Livradois –Forez . Nous avons à notre disposition différents circuits de 50 à 130 km avec des dénivelés de 900 à 2380 m .

    Nous découvrons Thiers et sa coutellerie, Ambert et sa fourme , Issoire et de jolies villages . Des routes souvent en balcon ou nous profitons de superbes panoramas.

    Sur nos circuits nous nombreux cols peu connus comme le col de la Charme, le col des Sagnes, col du Frissonnet, col du Pertuis, col des Fourches, Col de Béal 1390 m .

    Le jeudi tout le groupe se retrouvent au plan d’eau de st Rémy-sur- Durolle au milieu d’un paysage pittoresque boisé et verdoyant pour un agréable pique-nique .

    Une semaine passée dans la bonne humeur par un temps très ensoleillé.

  • 29 juin 2015      

    Beaufort-en-Vallée à Wein

    Un départ à la retraite en cyclo

    2015, année de la retraite de Claudette, nous avions décidé de faire un voyage à vélo. Beaufort, Budapest semblait nous convenir. C’est ainsi que nous sommes partis le 29 juin pour une arrivée à Wien le 2 août. Nous sommes allés à Budapest en bateau du 5 au 8 août avant notre retour en France à Beaufort
    le 12 août.

    Nous avons pris l’eurovélo6 à Langeais et nous l’avons suivi jusqu’à Wien soit 2200km. La route est sensiblement plate sauf entre le lac de Constance(Rhin)
    et Tuttlingen(Danube) où il faut rattraper les sources du Danube en forêt noire….
    La partie la plus touristique est de Passau à Wien 320 km dont 290 km en Autriche.
    Wien s’est construite sur la rive sud du Danube et le château de Schönbrunn (le château de Sissi ) est à une quinzaine de kilomètres du fleuve. Budapest est par contre construit de part et d’autre du Danube et donne un charme fantastique à cette ville.
    Nous avons toujours eu un temps favorable avec quelques orages en soirée qui ne nous ont jamais empêchés de dormir sous la tente… nous avons fait 3 jours de repos : 1 à Nevers, 1 à Waldshut-Tiengen en Allemagne et 1à Kelheim aussi en Allemagne.
    C’est un voyage relativement facile et que tout bon cycliste peut accomplir facilement. A qui le tour ??